Lutte contre l’exclusion, retour sur la pension de famille de Roanne

La pension de famille représente une forme particulière de résidence sociale offrant un accueil sans limitation de durée, pour les publics fragilisés en situation d’exclusion. Depuis leur inauguration, il y a plus d’un an, les 23 logements de la pension de famille d’Adoma à Roanne hébergent, dans un cadre et un environnement sécurisants, des personnes qui souffraient d’isolement social.

Les résidents disposent de logements autonomes, mais le bâtiment comporte aussi des espaces communs, où de nombreuses activités, accessibles à tous, ont été organisées depuis sa mise en service : jeux de société, repas, parties de loto… Comme l’objectif est aussi de rompre l’isolement des résidents, de nombreuses sorties ont été programmées : cinéma, parties de pêche… Sandrine Gaurand, responsable de la pension de famille, anime la vie collective et apporte aux résidents une présence quotidienne importante. Elle assure un rôle de veille et d’alerte, car elle est en contact avec les référents des résidents et les associations locales.

Elle est aussi en charge de la gestion quotidienne de la pension de famille. Pour les résidents accueillis dans la pension de famille, l’arrivée dans la structure était l’aboutissement de parcours de vie chaotiques. Beaucoup ont connu la rue, fréquenté de nombreuses structures d’hébergement temporaire.

Un premier bilan depuis l’ouverture montre que la pension de famille a réussi à les stabiliser. De plus, même si la pension de famille n’a pas pour vocation l’insertion, certains retrouvent des projets d’avenir et envisagent de réintégrer un parcours professionnel.