De la barre d'immeuble au "petit village"

C’est en 1970 que le foyer avait ouvert ses portes ; il s’agissait alors d’une grande barre toute en longueur qui abritait 256 chambres et accueillait des travailleurs migrants. En 2006, pour transformer ce bâtiment qui n’était plus aux normes, Adoma lance un concours pour construire une résidence sociale après destruction de l’ancien foyer. Le cabinet d’architecture Hervé Vincent remporte ce projet. Le programme proposé répond aux attentes, la résidence sociale est à taille humaine, composée de cinq bâtiments de deux à quatre étages et de logements totalement autonomes.

L’humain, c’est le premier sujet abordé lors de la visite de chantier. Le futur résident est au cœur des préoccupations. L’architecte présent a l’œil pour s’assurer que le projet qui sort de terre correspond bien à celui qui a été réfléchi sur le papier. Le responsable programme et le conducteur d’opération d’Adoma sont attentifs à chaque détail pour apporter un plus grand confort aux clients, faciliter la gestion de la résidence et répondre aux normes de sécurité. Comme chaque semaine la maîtrise d’œuvre rencontre les entreprises spécialisées sur le chantier. Un moment privilégié pour faire le point et valider les futures étapes.

Le projet répond au label THPE (très haute performance énergétique) et propose donc des solutions innovantes qui permettront aux bâtiments d’être 20% plus performants que la réglementation thermique actuelle. Ce label englobe économies d’énergie, choix de matériaux durables mais aussi garantie d’un chantier propre. Un assistant maîtrise d’ouvrage HQE se rend régulièrement sur place pour vérifier l’ensemble de ces points. Les 110 nouveaux logements sont pensés et aménagés pour accueillir aussi bien des personnes isolées que des couples ou des familles. D’une surface de 21 à 46 m2 les appartements sont totalement meublés et 54 d’entre eux sont adaptés aux personnes à mobilité réduite. La projet représente un investissement total de 6,4 M€ HT. Il a pu être mené à bien grâce aux importantes subventions de l’État, du Grand Lyon, du Conseil régional et de l’ADEME, mais également grâce aux prêts de la Caisse des dépôts, à un financement d’Action Logement et une partie de fonds propres.